La peine de mort n'existerait elle pas ? (Février 2024)
D'une manière ou d'une autre, tous les montages complexes de l'univers finissent par se déliter au bout d'un moment. Ils rejoignent le mouvement de dégradation inéluctable que l'on nomme Entropie en thermodynamique classique. La seule chose qui semble échapper à cette solution finale, ce sont les photons de portée infinie (sans fin). Pour les gravitons, oui ceux qui font la gravité, nous ne savons encore rien de bien clair, ce sera pour nous un autre problème. Tout le reste participe de cette dégradation qui justifie l'entropie qu'il s'agisse de ce grain de poussière qui apparait volant dans un rayon de lumière, comme de cette immensément lointaine galaxie que nous ne soupçonnons pas, tout a une fin, tout participe à alimenter l'entropie ; tout meurt. Ces montages complexes doivent survivre à tout prix sans restriction, la violence de leurs rapports les uns aux autres est une nécessité, mais après un temps, au final, il y a la mort de tout ; nous êtres vivants pour un bref temps, la Terre pour un autre temps plus long, puis notre étoile is même notre galaxie (Voie lactée) s'effondre et meurt, et même pour (le Soleil) encore plus loin dans le temp, plus ce que nous en comprenons, même tout cet univers visible ou pas meurt, "du Big Bang au Big Crunch".
Mais au fait puisque tout finit en photons, que devient la vie dans cet univers mortel ? Un immense nuage de photons, à l'instinct grégaire, se propage encore, tant que dans l'univers, son espace, son temps existe ; disons que tout va bien pour eux, mais quid d'un univers lui aussi disparu avec son espace et son temps, quel est le sort des photons ?
Pour le moment la seule chose que nous pouvons appréhender c'est le temps, car au titre de l'interaction quantique le temps n'existe pas ; un photons peut "communiquer" avec un jumeau de façon instantanée cela a été vérifié en laboratoire (physique) et je peux même me demander si dans ce cas il existe un espace comme nous le comprenons ?
Notre univers à force de s'étendre depuis le "Big Bang" il y aura bien un moment où glacé, inerte il n'existera plus, lui aussi mort. Mais à ce moment-là les photons existeront (ils ont une durée de vie infinie) encore et encore, mais comment pourraient-ils se déplacer puisque l'espace n'existerait plus (de même que le temps) ?
Bon, oublions cette gageure, là ici, maintenant les photons qui sont ce que nous nommons l'interaction électromagnétique, c'est d'un commun accord : le vecteur de l'information. Par exemple ici dans cet atome un de ces multiples qui constitue le grain de poussière auquel je faisais allusion plus haut dans le texte, un électron du nuage atomique a été contraint pourquoi pas, il se déplace et dès que possible revient à sa place dans son atome en émettant un photon. Ce photon est porteur de l'information de ce qui est arrivé à cet électron de cet atome de ce grain de poussière à ce moment là. Même si un cataclysme anéanti ce grain de poussière, ce photon témoin de l'événement passé ; il reste propriétaire de l'information et bien après la fin d'un ménage domestique, et même la fin de la Terre, du Soleil, de la Galaxie, de l'univers (connu), ce photon porteur de cette information existera encore et sans doute pour toujours !
Cela me rappelle que j'avais suivi une conférence, donnée à Ajaccio (le Lazaret) par le physicien Stephen Hawking qui nous rappelait que troublé par un de ces phénomènes lié aux particules élémentaires, il avait parié avec son grand ami une magnifique Bible qu'il avait en sa possession et que lui enviait ce collègue ; le pari portait sur le fait que sa déclinaison sur l'inséparabilité (dans les atomes) était la bonne. Plus tard une célèbre expérience pratique avait conclu que Stephen Hawking avait eu tort et donc avait perdu son pari et en théorie sa superbe Bible. Alors pour honorer sa dette il avait fait quelque chose que nous n'aurions pas osé penser et encore moins faire, il avait brulé son livre, récupéré les cendres et les avait envoyé à son ami en lui précisant que ces cendres et ses photons échappés des atomes de ce livre et porteurs de l'information étaient toujours là, sans doute associés aux atomes de cendre et que finalement l'information étant toujours là, son contrat était rempli !
Et nous dans cette histoire éphémère de notre courte vie sur Terre, une fois mort, bon tant que la Terre existe nous existerions dans notre tombeau ou notre urne. Mais une fois la Terre vaporisée par notre Soleil, une fois ces débris projetés au loin, puis après que notre Soleil ait fini sa vie en Super Nova, une fois anéantis et soufflés dans la Galaxie, tous nos photons porteurs de l'information sur notre vie s'en seraient allés et puis même encore plus loin, tant que le temps existe projeté dans l'univers nous serions là, tout du moins notre information sur notre vie. Oui, certes cela ne nous ressusciterait pas, mais les traces de notre vie dispersées existeraient encore.
Autre chose, une célèbre expérience menée par le physicien français Alain Aspect dans les années soixante au laboratoire d'optique d'Orsay, avait lui aussi apporté une pierre (presque définitive) à une controverse de
théoriciens comme Albert Einstein et Niel Borg dans les années 30, portant sur le comportement de photons jumeaux. Si tout ce qui arrivait à l'un (où qu'ils soient) influait sur son partenaire (où qu'il soit ailleurs). Pas de problème tous les spécialistes de la chose qui animait les Congrès Solvay des années 30 étaient convaincus, mais la controverse entre Borg et Einstein portait sur le fait que la communication entre ces photons corrélés se faisait instantanément pour Borg et impossible pour Einstein puisque rien ne peut se déplacer plus vite que la vitesse de la lumière. Finalement on sait que c'est Neil Borg qui avait sans doute raison, mais alors les photons corrélés peuvent communiquer instantanément avec leur jumeaux où qu'ils soient, et ce malgré les distances (tant que ce mot a un sens).
Bien, les photons porteurs de l'information sur notre vie peuvent donc échanger instantanément entre eux, pour peu qu'ils soient en mesure de se reconnaître, ils peuvent devenir les gardiens de notre histoire, de notre
brève vie, et pour peu que cela soit possible, si un autre univers peut se recréer alors ils pourraient se rassembler, ceux d'une lignée, pour poursuivre l'aventure. N'oublions pas qu'à l'inverse des électrons qui ont un instinct de loup, les photons ont l'instinct grégaire c'est donc envisageable. C'est peut-être mieux que le paradis, celui que nous promettaient nos religieux de notre passé (pas si lointain).
Mais que peut-il arriver à nos photons une fois libres ? Créaient-ils leur espace et leur temps dans le néant ? je ne sais répondre à cette importante question bien entendu, mais avouons qu'avec les phénomènes générés par l'intrication quantique dont on ne sait pas encore dire les bons mots aujourd'hui pour la décrire, mais que l'on sait démontrer mathématiquement il y a là une affaire à creuser pour se demander ce qu'il advient du passage par l'entropie et la suite et qui sait à la fin de notre vie ?
Mais si cette vague supposition pouvait être une possibilité, pourquoi l'information de notre vie contenue dans nos photons pas si dispersés que ça devrait évoquer une sensibilité nous rappelant notre vie pour ce bref
passage terrestre, bref rappelant notre espace temps et tri dimensionnel sur Terre ? Alors il nous resterait à vivre sous une forme "insensée" une suite non pas à l'histoire terrestre, mais à l'Histoire de l'Univers.
Les photons ont un comportement grégaire à l'instar des électrons qui eux ont un instinct de loup solitaire. Est ce que l'agrégation des photons avec un brassage extraordinaire ne pourrait-il pas donner naissance à une sorte de gigantesque amalgame finissant à ressembler à une "matrice" de neurones (photonique) dans laquelle traverserait au hasard des souffles de notre conscience sans que l'on en sache rien, trop absorbée par notre nouvelle réalité. Aurions-nous besoin d'une conscience façon terrestre comme elle existait dans nos neurones ? Sans doute non nous aurions mieux à faire dans ce fabuleux maelstrom photonique dans un univers ou alors à la création d'un nouvel univers, autant dire une autre histoire.
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