Le 24 mars 2011
Hier deux satellites de l'USAF en LEO (Space Tracking and Surveillance System) ont détecté
et suivi de bout en bout un SRBM ARAV-B (Aegis Readiness Assessment Vehicle, doté d'un
reacive payload) lancé du Pacific Missile Range Facility de Kauai à Hawaï. Les satellites
STSS réalisent là une grande première en terme d'alerte pour la BMD (Ballistc Missile Defence).
Un des derniers STSS-ATRR a été mis en orbite le 6 mai 2009 par une fusée Delta-II lancée
de Vandenberg et il a été immatriculé en 34903-2009-023A et il porte l'alias USA-205.
S-400 Triomphe, l'ABM de champ de bataille russe de la classe du SM-3 US. (Doc Novosti)
Le Pantsir-1 DCA basse altitude complément du S-400 dont il assure la protection. (Doc Novosti)
La Russie continue à renouveler son système de défense aérienne et ABM par des S-400 et des
systèmes de courte portée Pantsir-S (le S-400 est dans la gamme : 40.000 m sur 400 km)
Le LSBS Bulava russe serait proche de la fin de ses laborieux tests, il va équiper les sous
marins de la classe Borey. Pendant ce temps là, la mise en route du contrôle du nouveau START
va commencer avec l'inspection russe du vecteur bombardier aérobie B-1b de l'USAF tandis que
pour les américains ce sera l'inspection du système ICBM mobile RS-24 Yars de la RVSN russe
qui suivra.
Centrale atomique de Fukushima, réacteur numéro-3 en feu. (Doc Reuters AP)
La centrale atomique de Fukushima continue à laisser s'échapper des particules radio actives
dans l'atmosphère. les vents qui soufflent désormais dans le secteur Sud ne sont pas favorables
à une dispersion en mer. De toute façon les particules retombées en mer risquent de revenir à
la côte par effet de marée, ou alors de contaminer l'activité halieutique. Pour le moment aucune
des pompes de refroidissement des quatre réacteurs détruits n'a pu être remise en marche.
Personne ne semble se préoccuper des cumuls de poussières radio actives, dans les annonces
gouvernementales on se borne à annoncer une stabilisation des rejets !
Les opérations aériennes sur la Libye se poursuivent, mais la confusion règne dans la coalition,
l'ONU et la Ligue Arabe. Le dictateur Chérifien en profite pour consolider ses positions, rendant
difficiles les interventions aériennes. La vision politicienne et sans doute opportuniste
française rend trouble la vision de l'intervention occidentale en faveur d'un embryon de possible
démocratisation du peuple Libyen.