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30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 14:09

Tempête dans un verre d'eau (juillet 2018).

Nan, je ne fais pas allusion à cette lamentable affaire politico barbouzarde qui secoue le microcosme. Je fais allusion à la énième communication affirmant la présence d'eau sur la planète Mars. Voilà qu'une fois de plus une sonde orbitale martienne détecte une présence d'eau (communiqué ESA/NASA). Énième parce que depuis 1975 date des premières données reçues du sol martien (Viking-1 & 2) on ne cesse de nous "abreuver" de communiqués triomphants annonçant la découverte de la présence d'eau sur la planète rouge nonobstant les photos affligeantes montrant un colossal désert aride et sec comme une pierre ponce. En général ces communiqués destinés en fait à justifier des financements pour des missions suivantes alimentant un véritable fonds de commerce pour les agences spatiales et quelques laboratoires en mal de finances. Il y avait bien eu une alerte en 2007 lorsque le "lander" Phoenix du JPL/NASA avait découvert en grattant sur qqs centimètres de profondeur une flaque de glace qui s'était sublimée au contact direct de l'atmosphère. Communiqués là encore triomphants, mais démentis peu après nous rappelant qu'il n'y a pas que la glace d'eau qui peut réagir comme ça. Depuis, satellites en orbite, "lander" roulant de-ci de-là nous renvoient des panoramas toujours aussi dépourvus d'eau que cela en était affligeant de ce seul point de vue. Pour ma part, je suis un « hydromars-sceptique », mais admettant que si pas d'eau surface, rien n'interdit de croire en une présence d'eau dans les profondeurs de la planète, je pense qu'il ne se passerait rien avant une bonne centaine de mètres. Profondeur parfaitement arbitraire 
histoire de faire en sorte que si une mission humaine sur le sol martien était envisageable, il valait mieux que les cosmonautes comptent sur leur gourde d'eau amenée depuis la Terre. Voilà-t-il pas que la sonde de l'ESA équipée d'un radar qui va bien, permet encore un communiqué triomphant : on a détecté la présence d'un lac d'eau liquide sous le sol de la planète rouge. Bon, premier point qui m'interpelle cette nappe d'eau se trouverait à près de 1000 ou 1500 mètres de profondeur, cela conforterait mon point de vue ; mais comme d'habitude peu après cette annonce "estivale" un prudent rappel nous dit : oui en fait le radar a repéré une présence aqueuse, peut être une saumure, sous forme de boue dans laquelle il serait possible que de l'eau (H2O) soit présente. Cette prudence m'interpelle parce qu'elle 
survient dès la découverte de cette mesure. Cette fois-ci aussi on ne parle plus bêtement du voyage de l'homme sur Mars, mais de la conséquence de cette trace d'eau profonde, c'est-à-dire qu'à l'abri de la rigueur climatique qui règne en surface, là, on pourrait espérer voir se développer des traces de vie. Enfin, voilà pour moi une motivation et une explication possible c'est une nouvelle ambition ; prouver la présence de vie ailleurs que sur la Terre. Cette fois-ci, cela me va ; pas besoin d'envisager la présence humaine sur Mars, des robots de plus en plus intelligents feront l'affaire jusqu'à ce qu'un indice de vie, même primaire soit trouvé. Bien entendu, j'imagine que nos religieux feront un fort lobbying pour ne pas envisager une telle mission, cette opposition idéologique me va aussi. L'avantage de la présence d'eau sur Mars permettra de n'emporter avec nous, que le pastis, le reste de l'eau et des glaçons nous attendent depuis des millions d'années et quand il y en a beaucoup cela s'appelle des milliards...

Image du signal radar annonçant en profondeur une trace aqueuse (Doc ESA)

© Aveni 2018

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